31 octobre 2011

Polisse

Après Pardonnez-moi et Le Bal des actrices, Maïwenn signe un troisième film auréolé d'un prix du Jury à Cannes en guise de promotion. Polisse raconte le quotidien des policiers de la BPM de Paris – Brigade de Protection des Mineurs – entouré d'acteurs désormais fidèles à sa réalisatrice (Karin Viard, Marina Foïs, Joeystarr...). Maïwenn, bien accueillie par la critique depuis son premier long, propose un cinéma réaliste, parfois sensible, parfois au bord de l'hystérie, parfois drôle. Polisse vient prouver une certaine cohérence à cette ligne de conduite : inspirée par un reportage télévisé, Maïwenn réalise un film fort, très imparfait, mais qui semble étrangement se nourrir de ses fêlures.
Caméra à l'épaule en multicams, jeu très libre des acteurs, le style de Maïwenn peut agacer de par sa radicalité de forme. Les situations très atypiques des interrogatoires rappellent parfois celles des Bureaux de Dieu. Proche de la forme télévisuelle (ou du journal intime amateur dans Pardonnez-moi), la quête obsessionnelle de la vérité à travers la saisie des instants, entraine souvent la cinéaste à brouiller les frontières. En mettant en scène ce qui s'y passe en temps normal, Polisse cherche à capter, de par sa caméra toujours très proche de ses personnages, l'émotion juste ; qu'elle soit belle et assimilée par le spectateur (l'histoire d'amour, la haine de Fred face à l'individualisme) ou la plus surprenante d'humanité (les éclats de rire nerveux, la relation à fleur de peau entre Nadine et Iris...). Et si Maïwenn sort de cette épreuve avec un prix à Cannes, il n'est pas démérité.
A l'instar de ses deux précédents films, Polisse se présente comme un bordel bien organisé. Avec un montage purement chronologique, la réalisatrice fait marier ses séquences dans un éclectisme perturbant mais à la droite justesse de l'émotion. En voulant trop en dire et trop faire partager dans un condensé fragile de fragments de vie, la mise en scène est poignante même lorsqu'elle frôle les limites. C'est un peu la force de Maïwenn : ne s'accorder aucune barrière, sans craindre ni la singularité filmique ni l'adhésion de son spectateur. Seule la conviction semble compter dans cette déstructure qui joue au yoyo avec l'affect, et qui reflète sans doute beaucoup ce que nous sommes. Avec cette brigade des mineurs, Maïwenn semble ainsi avoir trouvé le terrain de jeu idéal à ses envies créatrices : en suivant ces adultes qui se doivent de rester forts à longueur de temps, Polisse fait briller les grandes forces (cette fameuse dignité) et fragilités de l'être humain.
Plus en retrait, le personnage de Maïwenn gagne ici en humilité même si le caméo ne présente que peu d'intérêt si ce n'est sa mise en abime elle-même redondante (photographe / cinéaste, bon). Et même si le film ose sans doute à tort un dénouement choc – la fin avait-elle besoin de cette dramatisation ? - en délivrant l'enfance d'un mal que les personnages et les spectateurs absorbent jusqu'à saturation, Polisse se tire de cette affaire étriquée avec des hommages émus ; ceux réservés aux œuvres les plus cruellement douces.


Réalisé par Maïwenn
Avec Karin Viard, Joey Starr, Marina Foïs
Film français | Durée : 2h07
Date de sortie en France : 19 Octobre 2011

29 octobre 2011

Les Aventures de Tintin : Le Secret de la licorne

Le nouveau fantasme du géant Spielberg voit enfin le jour : mettre en images le héros de bande-dessinée Tintin dans un blockbuster dernier cri. Le défi semble colossal, mais c'est sans compter qu'il est pris en main par l'un des plus grands créateurs d'imaginaires du continent.
Croisement entre un Indiana Jones européen et une motion capture saisissante, Les Aventures de Tintin : Le Secret de la licorne ne fait pas l'économie des moyens. Vire-voltage entre la France, le Maroc et l'Océan Atlantique, que cela soit sur un bateau, un avion ou en tyrolienne avec une roue de side car (et quelques fois sur terre quand même), la nouvelle aventure de Spielberg se goûte avec un plaisir sans limite.
Si visuellement l'approche technologique pouvait inquiéter, il serait dommage de passer à côté de cet incroyable travail d'animation, à la fois pétrifiant de réalisme mais d'une artificialité bucolique. Sans atteindre la magie euphorisante du Pôle Express de Zemeckis, la motion capture bascule le spectateur dans une dimension nouvelle qui frôle l'illusion jusqu'au relief (quel effet sensationnel sur l'eau !). Tout est fait pour que l'évasion soit totale. Aidée par un travail colossal sur le son, dans ce sens la mise en scène est une parfaite réussite.
Il y a donc un réel savoir faire, Spielberg n'étant pas le plus mal accompagné des cinéastes américains (on retrouve une nouvelle fois Janusz Kaminski à la photographie, Michael Kahn au montage, John Williams à la musique...). Et si le risque que représente l'adaptation de la bande dessinée belge est vite comblé par sa réadaptation naturelle dans les codes du blockbuster, Tintin trouve bien une réelle identité entre les mains du célèbre réalisateur. Maitre du jeu dans certaines séquences hallucinantes (le crash de l'avion, la course contre l'oiseau, le duel de bateau) et compagnon de jeu à un entourage attachant (Milou, les Dupondt, Haddock), il est adopté.
C'est plutôt la boulimie incessante du film qui l'est moins facilement. Testostéronée et ne laissant jamais la place ni à une figure féminine à part la castafiore caricaturée (?) ni à quelconques moments de soufflement, la mise en scène reste limitée. De par son rythme effréné et fatigant, mouvements d'appareils et autres cascades grandiloquentes parviennent à lasser par usure. En amenant son spectateur jusqu'à l'aérophagie abrutissante, Spielberg perd sans doute en subtilité à vouloir à tout pris montrer que Tintin est un héros d'action. Et incontestablement de la tension dramatique en ne proposant qu'un pseudo dénouement qui ne sert que de teasing.
Surdosé mais – il faut le dire – bien foutu, Les Aventures de Tintin ravira les enfants et tous les amateurs d'adrénaline forte acidulée au pop-corn. Pour les autres, les regards se tournent vers un Cheval de guerre imminent.


Réalisé par Steven Spielberg
Avec Jamie Bell, Andy Serkis, Daniel Craig
Film américain, néo-zélandais | Durée : 1h47
Date de sortie en France : 26 Octobre 2011

27 octobre 2011

The Artist

Après ses deux épiques OSS 117, Michel Hazanavicius a frappé fort la croisette avec The Artist, film hommage à l'Hollywood muet d'antan. Donnant une nouvelle fois à Jean Dujardin le rôle vedette accompagné par Bérénice Bejo, le réalisateur signe un film étonnant et passionné.
George Valentin est une grande vedette américaine du cinéma muet, mais la fin des années 20 sonne le glas de sa carrière : l'arrivée du parlant avec un certain Chanteur de jazz, convainc les producteurs à évoluer leur technique. Valentin voit alors sa notoriété disparaître au profit des nouvelles stars du parlant, dont Peppy Miller, une jeune figurante rencontrée passionnément sur un plateau de tournage.
Évidemment, l'intrigue sert de pilier au pari fou de réaliser un film muet en noir et blanc à une époque où la pellicule commence déjà à devenir obsolète. Il y a beaucoup de nostalgie dans la démarche artistique d'Hazanavicius, c'est certain, mais c'est surtout dans la demi teinte bien équilibrée du film que The Artist parvient à séduire : pastiche sans tomber dans la parodie ou la caricature, le réalisateur préfère une repensée moderne de la forme plutôt qu'un simple clin d'œil fil rouge de cinéphile. Le résultat est à la hauteur des attentes. Multipliant les idées de mise en scène (la rencontre en danse, le plan filmé en plusieurs prises, l'oppression du son dans la séquence du rêve, le porte manteau qui prend vie...), et en stimulant le regard de son spectateur, The Artist n'est donc pas qu'un simple essai qui n'aurait de qualité que le fond. Réadaptation de nombreuses références en passant de Lubitsch à Lang, le film tend à innover tout en se présentant comme le point final d'une phrase déjà bien terminée. Ainsi, là on pouvait attendre une parodie à la Mel Brooks, Hazanavicius ne se contente pas d'imposer un point de vue moderne et ironique . Il met du cœur et de l'âme dans ce mélodrame endiablé qui, comme Chaplin savait si bien le faire, fait flirté l'humour au tragique. De leur côté, Jean Dujardin et Bérénice Bejo crèvent l'écran, témoignant un vrai plaisir de jeu.
Sans doute que ces grandes réussites lissent certains écueils difficilement évitables, à savoir l'imprécision du genre qui hante quelques fois le film. Volontairement anachronique mais parfois dérangeant dans l'imprécision de ses intentions, The Artist semble quelque fois se mordre la queue en rendant lassant le spectacle musical (le muet oblige une musique conséquente). Il n'aurait sans doute pas fallu plus de séquences qu'il y en a déjà, car la dédramatisation intéressante du film est parfois mise à mal dans quelques surenchères d'émotion.
Mais il n'y a pas à bouder son plaisir de spectateur tant l'usine à rêves fonctionne dans ce fantasme de metteur en scène finement réalisé, qui rompt l'importance primaire de l'histoire à celle toujours plus subtile de ses images. En clair (et noir et blanc), une belle leçon de cinéma d'un maître qui joue à l'élève.


Réalisé par Michel Hazanavicius
Avec Jean Dujardin, Bérénice Bejo, John Goodman
Film français | Durée : 1h40
Date de sortie en France : 12 Octobre 2011

Restless

Enoch, lassé de vivre depuis la mort de ses parents, se réfugie dans la solitude en compagnie des morts qu'il va rendre visite aux enterrements et d'un fantôme japonais qu'il s'invente. Annabel, en phase terminale d'un cancer, est fascinée par la vie et fait preuve d'un épicurisme impressionnant face à la tragédie. Devant un tombeau, les deux adolescents se rencontrent. Ils se ressemblent un peu, se complètent beaucoup, et bientôt ils ne peuvent plus se détacher l'un de l'autre.
On ne présente plus Gus Van Sant, un des cinéastes américains indépendants les plus respectés du grand continent. De ses films expérimentaux et très personnels (Mala Noche, My Own Private Idaho, Gerry, Elephant...) à ses plus populaires (Will Hunting, A la rencontre de Forrester, Harvey Milk), le cinéaste a su marquer les esprits avec une filmographie éclectique mais aux thèmes récurrents. L'adolescence et la mort viennent une nouvelle fois parasiter son nouveau film, Restless, qui s'inscrit plus dans la veine populaire que ses précédents films. Éloigné de sa quadrilogie de la mort, malgré son synopsis peu surprenant, le film empreinte la douceur et une simplicité de ton très proche de Will Hunting.
C'est d'ailleurs une des grandes surprises de Restless, qui commence pourtant assez dangereusement. Les deux adolescents, lunaires, décalés (comme souvent chez Van Sant) font connaissance en même temps que les spectateurs les apprivoisent. Singuliers, ils touchent mais laissent un point d'interrogation sur la suite du film : où Van Sant nous mène t-il ? Au contraire de l'impression donnée – et au bénéfice du film – Restless ne joue jamais la carte expérimentale que l'on pouvait attendre voire redouter du cinéaste. La force du film est qu'il se concentre uniquement sur cette rencontre, sans fabulations ni expérimentations de forme. Dans un Portland grisé par un automne qui dépéri peu à peu le paysage urbain, Enoch et Annabel se construisent une bulle que capte la mise en scène au détriment de vouloir la représenter. Si certains pourront reprocher ce choix du cinéaste, ce serait peut-être oublier que les mises en scène les plus simples sont souvent les plus parlantes. Ici, Van Sant est éblouissant d'humilité, laissant à son couple de comédiens fascinants la possibilité de se mouvoir dans sa ville natale, et de laisser corps à leurs personnages. Amour, déceptions, désir, deuil... Restless est un condensé de vie d'une heure et demie qui a cette grande qualité de préférer la pudeur au sentimentalisme. Extraverties, les émotions sont un jeu (la mise en scène du jeune couple qui simule la mort d'Annabel) ; cachées elles deviennent véritables (Enoch s'isole à l'hôpital).
Bien que moins dépouillé que certains autres de ses grands films, Van Sant signe, cela étant, un de ses longs-métrages les plus bouleversants, où son cinéma obsessionnel s'efface devant un regard quasi neutre, sûr de lui, qui témoigne d'une maturité qui n'a plus besoin de se montrer. Discrètement précieux.


Réalisé par Gus Van Sant
Avec Henry Hopper, Mia Wasikowska, Ryo Kase
Film américain | Durée : 1h35
Date de sortie en France : 21 Septembre 2011

26 octobre 2011

Drive

Récompensé par un prix de la mise en scène à Cannes, Drive aura ces derniers temps popularisé son réalisateur danois. Au vu de sa carrière déjà impressionnante (commencée à 25 ans avec le premier Pusher), il était enfin temps que Refn ne soit plus qu'une syllabe vénérée par d'étranges cinéphiles...
Ce n'est pourtant pas le premier film tourné en anglais de Nicolas Winding Refn. De son premier essai Inside Job, Bronson jusqu'à l'ovni Valhalla Rising, le cinéaste a toujours convaincu la presse sans jamais s'attirer la même admiration chez le public. L'auteur de la trilogie Pusher trouve sans doute sa rédemption dans ce film de bad guys ultra sophistiqué, aussi difficilement classable qu'impressionnant de maitrise.
L'intrigue empreinte les chemins battus du héros embrigadé dans une situation dramatique malgré lui. Le Driver, un as du volant chargé de ramener des gangsters sains et saufs après leur coup, est traqué par des malfrats qui veulent sa mort. Mais lorsque la jeune femme dont il vient de tomber amoureux est impliquée, il devient à son tour un traqueur sanguinaire. Le héros à supprimer qui bascule dans la vengeance de survie est une recette efficace bien assimilée par le spectateur (on pense à Hitchcock évidemment, Tanrentino ou Greengrass de manière plus contemporaine). C'est la grande qualité de Drive, et des meilleurs films populaires de façon générale : à travers son écrin taillé pour un public le plus large possible, Refn parvient à réaliser un film à la forme et aux partis pris originaux.
Porté par un Ryan Gosling maître de son personnage, le film est une véritable réussite esthétique. A l'opposé de la caméra sous tension de Bleeder ou Pusher, Refn installe ici une mise en scène très stylisée et travaillée. Caméra fixe, mouvements d'appareil soignés, il est peu dire que Drive est un choc visuel, harmonieusement accompagné - de surcroit - par une bande-originale rétro pop / electro. Si le film prend le risque de distiller ses séquences d'action pure (un accident n'est qu'une mise en scène de cinéma dans une des premières séquences), ce n'est que pour mieux se concentrer sur son protagoniste énigmatique. Froid mais sensible, virtuose mais inadapté, The Driver est un vrai personnage de cinéma que le spectateur peut admirer (son combat acharné) et auquel il peut s'attacher (l'histoire d'amour). Différent mais toujours hanté par des thèmes qui lui sont chers, Nicolas Winding Refn semble trouver dans ce Drive un équilibre parfait entre recherche plastique et ses bonnes vieilles interrogations sur la violence humaine. Véritable plaisir filmique, peut-être un peu codifié – le personnage féminin ne sortira pas de l'idéal américain –, c'est toutefois presque peine perdue de vouloir enterrer ce film surprenant et très contemporain qui a l'avantage des meilleurs surprises : étonner avec classe.


Réalisé par Nicolas Winding Refn
Avec Ryan Gosling, Carey Mulligan, Bryan Cranston
Film américain | Durée : 1h40
Date de sortie en France : 05 Octobre 2011

22 octobre 2011

We Need to Talk About Kevin

Après un passage mouvementé à Cannes (mais sans récompense), We Need to Talk About Kevin s'offre dans les salles obscures. La singularité du titre annonce celle de l'intrigue : le film suit le parcours d'Eva et de Kevin, une mère et un fils en perpétuel conflit. Sans raison apparente si ce n'est celle de ne jamais parvenir à se comprendre. Mais lorsque la situation devient dramatique, l'heure est à la remise en question maternelle : Eva a t-elle fauté ? Comment expliquer la déchéance de Kevin ?
Après un longue absence sur la toile, Lynne Ramsay adapte le livre de Lionel Shriver. Hantée par des démons universels et énigmatiques (la bonne éducation, le pardon, le Mal...), la réalisatrice met sans conteste de son cœur dans ce film pour le moins surprenant.
Portrait froidement réaliste d'une mère de famille déchirée, We Need to Talk About Kevin heurte son spectateur d'une étrange et efficace façon : pesant mais jamais dans la surenchère dramatique, haletant dans son suspens accrocheur, le choc souhaité opère. Le film contraint le regard, nous obligeant alors à intellectualiser un drame familial de pur mystère. En épousant sans cesse le point de vue d'Eva (le film opte une approche flashback), le spectateur est rendu complice, véritable témoin malgré lui d'un procès au crime effroyable mais à l'accusation inconnue. La mise en scène de Ramsay est virtuose lorsqu'elle se détache volontairement de ses protagonistes, offrant aux espaces vides de la maison familiale une étrangeté glaciale. Véritable exercice de l'antithétique, le film met en confrontation une mère distante et un adolescent provocateur, un lieu et une météo idylliques à une atmosphère étouffante.... L'image filmée perd alors de son apparence et se révèle sous son vrai jour avec cette dimension psychologique perturbante, rendue percutante par l'interprétation au couteau de Tilda Swington.
Si le résultat est à la hauteur des partis pris – en témoigne une critique dithyrambique pour la grande majorité – reste est de constater que le film pose sans doute quelques problèmes de forme. Très librement adapté du roman original, Ramsay décide de révéler l'élément perturbateur à la fin. Par des effets d'annonce qui tendent la tension dramatique, la réalisatrice joue avec les nerfs de son spectateur. Soit. D'ailleurs le film y gagne dans certaines réussites esthétiques bluffantes (la déconstruction narrative qui prend sens par la suite, le plan sur le rideau avec le son...). Cependant, l'inexcusable pudeur finale (la réalisatrice nargue son spectateur pendant une heure et demie pour... ne rien montrer) confère la sensation d'une escroquerie. La violence y apparaît alors d'une gratuité voyeuse et plus du tout glaçante, à l'image du père et de la fille, véritables archétypes jamais développés dont l'effroyable disparition ne parvient pas à émouvoir.
Percutant quoi que partiellement maladroit, We Need to Talk About Kevin vaut surtout dans son naturalisme implacable (rappelant quelque peu celui de Van Sant ou d'Haneke), qui ouvre une brèche dans un puits sombre où se cache des interrogations profondes, et où se devine surtout une fragilité humaine dont, sans doute, il faut parler.


Réalisé par Lynne Ramsay
Avec Tilda Swinton, John C. Reilly, Ezra Miller
Film américain, britannique | Durée : 1h50
Date de sortie en France : 28 Septembre 2011

15 octobre 2011

Une rentre tardive... mais une rentrée quand même !



Suite à une rentrée quelque peu mouvementée (changement de ville, abonnement Internet...), j'ai longuement tardé avant de reprendre une activité normale sur mon blog.
Mais cette fois ci, la rentrée arrive enfin ! Et ça (vous) m'avait plutôt manqué :) .

Critiques des films en salle, dossiers spéciaux et surtout conversations passionnées... la recette et les ingrédients restent les mêmes pour parler cinéma avec vous sur la grande toile du web !

Un café, une clope... et bon ciné !

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