20 janvier 2011

Au-delà

Une chose est sûre : le Clint Eastwood de cette année ne sera pas fidèle à nos mémoires comme l'ont pu l'être – et surtout continuent de l'être – certains autres de ses films. La bande-annonce virevoltante et étonnante avait pourtant de quoi charmer. Alors même si le film profite d'un succès confortable, il semble plus tenir de sa belle promotion que du bouche à oreille (beaucoup de spectateurs dans la salle, visiblement peu de satisfaits à la sortie). Clint Eastwood avait malgré cela le potentiel d'émouvoir et de briller une nouvelle fois dans ce chassé croisé de personnages, qui touchés par la mort chacun à leur manière, finissent par rentrer en contact. Du haut de ses impressionnantes quatre-vingt années, on aurait aimé voir les faiblesses sensibles d'un grand cinéaste qui finira - on le sait - une caméra à la main. Malheureusement, on ne peut qu'y voir des faiblesses formelles qui empêchent l'immersion.
Replongée dans le tsunami de 2004, la première séquence introduit de façon efficace et impressionnante le spectateur dans la temporalité du film (approche réaliste comme pour l'attentat de Londres un peu plus tard) et dans son sujet. Marie, une journaliste française, survie miraculeusement. Puis vient George, un ancien médium américain au don extraordinaire qui rappelle à son frère qu'il ne veut plus exercer tant il souffre de sa faculté. Enfin, Marcus, un jeune enfant britannique, subit la perte de son frère jumeau, comme si la situation avec sa mère droguée ne suffisait pas. Une fois le portrait tiré, le film commence... mais ne se lance jamais vraiment. Tout d'abord, la plus grande maladresse du scénario est sa partie française, avec Cécile de France. Même si l'actrice y met de sa plus bonne volonté, le personnage ne trouve pas sa place et n'intéresse que très peu. Dans sa manière de la rompre d'une vie auréolée de succès où sa tête est quand même partout sur les affiches de Paris, Eastwood se plante et peine à rendre crédible cette part du récit. La maladresse atteint son sommet lors d'un repas de rupture où Marie déballe dans une tirade insupportable tout ce que le spectateur avait déjà compris, où lors de la mort d'une patiente à l'hôpital coupée court par un médecin à la réplique inopinée. Bref, avec ce scénario, bancale, le réalisateur ne semble pas y mettre beaucoup de cœur. Cependant, pour le jeune Marcus et le médium George, le problème n'est ni dans la crédibilité ni dans le déséquilibre. D'abord leurs interprètes sont très bons - Matt Damon est somptueux une nouvelle fois - mais le film aurait du peut-être ne s'attacher que sur eux. Malheureusement, les personnages peinent à prendre une réelle épaisseur tant la forme du film, d'une durée déjà conséquente, ne peut le leur permettre. Ainsi, les relations entre Marcus et sa mère, ou entre Matt Damon avec son frère ou, pire, avec Bryce Dallas Howard dégagée après trois scènes, n'émeuvent pratiquement jamais. Il y a tout de même quelques touches de grâce qui semblent flotter ici et là, un peu comme ces images latentes de l'au-delà, mais surtout cette rencontre entre les deux protagonistes, enfin percutante au bout de deux heures.
Eastwood ne perdra pas tout le monde sur le bas-côté, ne serait-ce que dans sa façon de filmer Damon, souvent en cadrage serré, avec toujours beaucoup de respect et d'humilité de metteur en scène. Pour le reste, autant dire qu'il ne convainc malheureusement pas, même dans sa photographie aux nuances pauvres. Comme quoi, le cinéma c'est un peu comme au jeu : parfois on gagne, parfois on perd. Alors si Clint Eastwood essuie ici un échec considérable, soyons humbles à notre tour et pardonnons le lui déjà.


Réalisé par Clint Eastwood
Avec Matt Damon, Cécile de France, Thierry Neuvic
Film américain | Durée : 2h08
Date de sortie en France : 19 Janvier 2011

19 janvier 2011

127 heures

Danny Boyle est sans doute le plus anglais et le plus éclectique des réalisateurs américains. Après s'être révélé avec sa comédie macabre Petits meurtres entre amis, avoir lancé le genre du junkie movie avec Trainspotting, s'être essayé avec plus ou moins de réussite au thriller halluciné avec La Plage, la science-fiction horrifique avec Sunshine, le films de zombies 28 jours plus tard... - on retient son souffle, allez – Slumdog millionnaire, sorte d'hommage bollywoodien engagé, avait signé sa consécration aux Oscars. Bref, le genre chez Danny Boyle c'est toujours inattendu et explosif. Autrement dit, il préfère clairement le pari des contraintes à l'application des schémas. Avec ce nouveau 127 heures, il ne choisit une nouvelle fois pas la simplicité. Adapté du roman d'un aventurier relatant son incroyable cauchemar au fond d'un canyon, le film s'attache à une idée simple mais redoutablement complexe : comment faire tenir en haleine le spectateur lorsque son héros reste bloqué immobile pendant une heure et demi ? L'audace rend évidemment curieux. Cependant, les amateurs de Boyle – et les autres – risquent sûrement d'être un peu déçus. Malgré son exercice de style d'écriture et de mise en scène, 127 heures peinera a marquer les esprits dans la durée tant il donne l'effet final d'être un prototype, ou un crash test.
A l'exposition, le réalisateur fait ce qu'il sait faire de mieux : montage dynamique en split-screen type clip de musique, road trip énergique aux images vertigineuses et lumineuses... Boyle séduit comme lui seul parvient à le faire. Puis vient la chute, et la fougue paradisiaque s'éteint. Fini le film d'aventure aux allures de comédie, le metteur en scène casse le rythme comme il aime tant, et projette son spectateur dans l'espace étroit de ce canyon de l'Enfer. Ainsi, 127 heures commencent... étonnent, parfois captivent, mais perdent de leur intérêt souvent. Si l'exercice est honorable, la pratique restera toujours dominante sur la théorie. Et en l'occurrence, le thriller huit-clos psychologique peine à prendre malgré un véritable personnage, joué merveilleusement bien par James Franco. 127 heures se laisse en fait apprécier mais donne le goût amer au fur et à mesure de sa démonstration qu'il est un film à idées, certaines très bonnes (le caméscope, le personnage, ses perditions délurées...) certaines beaucoup moins (les flashbacks, trop poussifs et moralisateurs malgré eux). Ainsi, on a un peu de mal à se sentir comprimés dans ce canyon, car trop souvent agacés du maniérisme que prend le récit. Mais heureusement, l'image reste très belle et le principe même intrigue, sans pour autant transcender.
En fin de compte, 127 heures n'aurait peut-être pas pu être un choc cinématographique - comme on peut l'attendre de Boyle - dans le principe même de cette histoire relatée. Par contre, il aurait pu être beaucoup plus mauvais et moralisateur à souhait, ici Boyle parvenant tout de même à garder un équilibre émotionnel pas inintéressant. On retiendra de ce film ses séquences de douce folie, son dénouement effroyable mais percutant et un peu d'âme de ce personnage seul qui retiendra finalement la même chose qu'un certain Christopher McCandless : « Happiness is only real when shared ». Et heureusement.


Réalisé par Danny Boyle
Avec James Franco, Amber Tamblyn, Kate Mara
Film américain, anglais | Durée : 1h34
Date de sortie en France : 23 Février 2011

16 janvier 2011

Arrietty, le petit monde des chapardeurs

La sortie d'un film d'animation du studio japonais Ghibli est toujours une invitation au rêve et à la poésie qui serait impensable de rater pour de nombreux fans et amateurs. Sa filmographie, impressionnante d'œuvres cultes de l'animation, a permis au studio de s'acquérir une réputation en béton. En tout bien tout honneur, Arrietty, le petit monde des chapardeurs ne vient que confirmer ce talent japonais pour le dessin et le goût des belles histoires. Après les jeunes et célèbres héroïnes Chihiro, Mononoké, Nausicaä ou la sorcière Kiki, ici c'est la petite Arrietty qui est à l'honneur. Arrietty est une chapardeuse, un être minuscule à la forme humaine qui est en voie de disparation. Elle et ses parents habitent sous le plancher d'une maison de campagne dans la banlieue de Tokyo. Les règles sont simples : faire attention aux animaux dangereux, ne chaparder qu'en petite quantité des choses de la maison qui pourraient leur être utiles et surtout de ne pas être vus des humain, au quel cas ils seraient dans l'obligation de déménager et reconstruire un nouvel habitat.
Dès le début, les couleurs explosent d'intensité et les détails impressionnent de tant de précision. Pour tous les soucieux et admirateurs de la touche Ghibli, la déception n'est pas au rendez-vous. De plus, le choix de cette jeune héroïne – adaptée d'un roman anglais – permet de placer le spectateur à sa hauteur et ainsi découvrir des décors habituels sous une forme singulière, d'un jardin naturel aux différentes pièces d'une maison. Cette particularité des échelles est merveilleusement bien travaillée, notamment lors de la première séquence de chapardage magnifiquement imagée. Le récit d'Arrietty suit la règle de la simplicité propre au studio. L'élément déclencheur, dès l'exposition, se révèle être ce jeune garçon, venu se reposer dans la maison avant une grave opération du cœur. Par ce choix, le film nous propose quelques moments de grâce entre ce garçon immense et cette fille minuscule, pourtant tous deux à la même hauteur de pureté. Le jeune réalisateur Hiromasa Yonebayashi, anciennement animateur pour le studio, parvient tout à fait à prendre le relais de Miyazaki, et adapte avec savoir faire son scénario. A noter également la présence d'une compositrice française, qui s'inscrit de façon respectable elle aussi dans le beau répertoire musical des films Ghilbi. Alors même si l'on peut regretter un effet de brièveté dans la relation entre Arrietty et le garçon, ou nuancer avec une fin sans concession qui tend vers l'expédié, rien n'empêche ce film d'animation de briller tant il s'adresse parfaitement aux enfants... et aux adultes, en prenant en considération un contexte mondial complexe, même difficile pour certains vrais chapardeurs. Et de briller ne serait-ce que pour rester unique dans une époque où l'animation moderne s'est beaucoup orientée vers les nouvelles technologies. Même joliment unique.


Réalisé par Hiromasa Yonebayashi
Avec Mirai Shida, Ryunosuke Kamiki, Kirin Kiki
Film japonais | Durée : 1h34
Date de sortie en France : 12 Janvier 2011

14 janvier 2011

Black Swan

En quatre films, Darren Aronofsky a su conquérir un public large. Des délurés Pi et Requiem for a dream, au projet ambitieux The Fountain et au portrait vibrant de The Wrestler, le cinéaste s'est fait un nom qui gage la qualité. Une chose est certaine : Black Swan ne viendra pas ternir ce beau tableau. Extraordinaire, ce film est sans doute son meilleur, le premier grand rendez-vous de cette année.
Natalie Portman interprète Nina, une jeune danseuse classique prête à tout pour jouer le rôle principal du Lac des Cygnes, dirigé par Thomas – Vincent Cassel – d'apparence farouche et intéressé. Mais alors qu'elle ne s'y attendait plus, elle obtient le rôle, et provoque la jalousie de ses camarades. De plus en plus, alors que la préparation du spectacle avance, elle se sent épiée, folle, changée de l'intérieur ; implosée par le cygne noir qu'elle doit interpréter. Clairement, Aronofsky opte pour une mise en scène sensiblement proche de celle de The Wrestler. Caméra au poing, proche de sa protagoniste, le regard du spectateur est soumis au moindre geste de Nina. Son point de vue l'enferme petit à petit (et ici Pi et Requiem for a dream remontent à la surface), en créant une tension dramatique merveilleusement maitrisée. Black Swan est un crescendo empirique qui imbibe le spectateur à travers ce personnage tant passionné qu'abandonné d'une quelconque attache sentimentale, même celle d'une mère à la jalousie pulsionnelle. Ainsi, ce rôle, Nina en fait sa raison de vivre et la mise en scène fait de cette raison son unique attache. Darren Aronofsky nous sert sur un plateau d'argent tout le pouvoir du point de vue et de la force du cinéma. Le premier plan séquence, somptueux, ne contraste en rien avec tout le reste où l'image et le son n'accordent aucun répit. On est même parfois proche de la claustrophobie dans ces travellings à l'épaule, aux longues focales, qui déséquilibrent et perdent le spectateur... jusqu'à ce qu'il s'efface lui-même, en l'absence de son reflet. L'utilisation des miroirs frôlent la perfection tant elle fait fait passer des influences comme Cocteau ou Varda pour de l'anecdotique. Et entre ces murs de pierres froids, cette photographie à la fois terne et lumineuse, bientôt le rouge sang explose dans les pupilles de Nina et dans la forme même du film à l'image de la séquence de boite de nuit, véritable expérience sensitive, qui évacue le blanc pour un mal sans nom qui froisse l'épiderme. Perturbant, même terrifiant, Black Swan illumine de prouesses visuelles et sonores et s'impose sans proposer d'inutiles nuances. Sans le démoder, il redonne aux Chaussons rouges de la noblesse, en permettant en même temps de donner à Natalie Portman certainement son plus beau rôle jusqu'ici. Tous deux les corps meurtris par la passion, Aronofsky offre décidément la consécration à ses acteurs après le retour de Mickey Rourke. Et force indéniablement le respect tant ce Black Swan n'inspire qu'un mot lors du noir final : superbe.


Réalisé par Darren Aronofsky
Avec Natalie Portman, Mila Kunis, Vincent Cassel
Film américain | Durée : 1h43
Date de sortie en France : 09 Février 2011

10 janvier 2011

Somewhere

Après Virgin Suicides, son premier long acclamé, Lost in translation et Marie-Antoinette, plus discuté, Sofia Coppola revient sur la toile avec ce Somewhere, qui a conquis la dernière Mostra de Venise se voyant remettre le fameux Lion d'Or. Ce qui est certain, c'est que Somewhere est bel et bien un film de Sofia Coppola : la réalisatrice reste fidèle à son approche épurée et minimaliste de la mise en scène – mettons à part Marie-Antoinette là-dessus. La jeune réalisatrice va même encore plus loin avec ce film où le récit, qui se révèle rapidement simpliste et stagnant, perd de son intérêt au profit d'une forme soignée. En résumé, Johhny Marco est un acteur de cinéma vivant confortablement à Los Angeles. Seul, sa vie se résume à ses nombreux flirts d'un soir et des quelques visites de sa fille Cléo, onze ans. Mais alors que son ex compagne part subitement pour mettre ses idées au clair, il se retrouve à temps plein avec sa fille.
D'abord, Somewhere a indéniablement une tendresse agréable, presque nostalgique, et on-se-demande-même-pourquoi-pas autobiographique. Dans des décors et des choix visuels simples à la limite même de la sobriété abusive, Coppola emmerde Hollywood et n'a pas de mal à faire comprendre au spectateur que c'est avant tout le rapport entre ses deux personnages qui l'intéresse. Et de ce côté, c'est plutôt réussi notamment grâce à une direction et une performance d'acteur certaines. Stephen Dorff, trop rare, est parfait dans ce personnage de vieil enfant un peu perdu et passif, tandis qu'Elle Fanning ne cesse de monter depuis Babel et L'Étrange histoire de Benjamin Button. Avec rien ou presque, la réalisatrice touche à quelques reprises de belles émotions masquées, celles qui n'inondent pas l'écran mais qui l'absorbent comme on les aime au cinéma. Mais « à quelques reprises », seulement.
Car si Somewhere est loin d'être un film bancal ou manqué, il est sans doute aussi loin d'être celui transcendant qu'on attendait depuis sa statuette dorée. Ici, Coppola perle son film de bonnes réussites là où par exemple Virgin Suicides en abondait dans son atmosphère empreinte d'insouciance et de mal-être adolescent. Le cercle de non-retour introduit par le scénario se mord la queue, souvent, trop souvent, et perd son spectateur dans un non dit qui se creuse. En filmant l'ennui, Coppola n'ennuie pas mais frustre. Entre ces plans, pourtant magnifiques, du zoom avant du visage plâtré (oppressant) et celui arrière au bord de la piscine (aéré) il y a trop de respirations hasardeuses, peut-être pas assez d'étoffement à l'écriture, qui ont pour effet de discréditer l'émotion finale. Alors si la réalisatrice ne décoit pas pour autant tant elle parvient parfois à puiser l'essence de son film avec des tous petits riens touchants, elle semble ici nous tendre la main vers « quelque part » où l'on a malheureusement un peu de mal à la suivre. Dommage.


Réalisé par Sofia Coppola
Avec Stephen Dorff, Elle Fanning, Chris Pontius
Film américain | Durée : 1h38
Date de sortie en France : 05 Janvier 2010

5 janvier 2011

Love, et autres drogues

Habitué aux films musclés - Glory, qui révélera Denzel Washington, Légendes d'automne, A l'épreuve du feu, Le Dernier samouraï ou le récent et magnifique Blood Diamond - Edward Zwick revient à la comédie romantique laissée depuis son premier film, A propos d'hier soir. Malheureusement, on aurait sans doute préféré qu'il ne tourne pas la tête vers le passé... En fin de compte, Love, et autres drogues ne trahit personne. Si le film semblait en apparence sans intérêt sinon celui porté par ses acteurs protagonistes, et bien la bande-annonce était tout à fait transparente. Le scénario se construit autour de la rencontre entre Jamie (jeune commercial redoutable, sexy et prédateur) et Maggie (jeune femme atteinte d'une maladie chronique précoce qui profite de l'instant au jour le jour). D'abord sexuelle, la relation des deux tourtereaux tombent petit à petit dans l'amour. Or, c'est interdit pour Jamie, qui veut se taper le plus de filles possible, et pour Maggie, qui ne veut pas créer de liens du fait de l'incertitude de sa maladie... Bref, le drame. Et ce n'est pas tant ironique. Le plus gros défaut de Love, et autres drogues est d'avoir approché la comédie de façon maladroite. Évidemment, il n'y a pas moyen plus efficace d'aborder un thème, aussi difficile soit-il, en l'allégeant par le rire. La réussite d'I Love you Phillip Morris, véritable plaidoyer contre l'homophobie, l'avait merveilleusement montré l'année dernière. Mais ici, autant dire qu'Edward Zwick se mêle un peu les pinceaux. Ainsi, la maladie ne semble que secondaire, un arrière-plan inutile dans le but de prétendre à une originalité qui serait, certes, bienvenue dans le genre de la comédie romantique. Raté, le film tombe dans un pathos sucré en abondance déjà vu et hors-sujet. Le moment le plus intéressant, et le plus réaliste du film est lorsque Jamie baisse les bras, se rendant (enfin !) compte que Maggie est malade. L'identification fonctionne, et même dérange. De façon logique, Jamie part pour en fait mieux revenir et ceci dans un final pathétique qui oblige nos deux acteurs à pleurer en composition, et au compositeur d'alourdir l'ambiance. C'est dommage, car Jake Gyllenhaal et Anne Hathaway sont deux jeunes acteurs talentueux, et Le Secret de Brokeback Mountain avait déjà prouvé que le feeling passait très bien.
On retiendra quelques temps de Love, et autres drogues ces séquences de drague avec Jamie, les déboires avec son frère, mais sûrement pas toutes celles où l'émotion et la critique de l'industrie pharmaceutique (et des docteurs pervers...) ne trouvent jamais leur équilibre. Ça pourra certainement émouvoir quelques spectatrices passionnées, les autres n'y verront qu'un moyen gâché et pas si drôle que ça d'approcher un thème complexe et sensible.


Réalisé par Edward Zwick
Avec Jake Gyllenhaal, Anne Hathaway, Oliver Platt
Film américain | Durée : 1h52
Date de sortie en France : 29 Décembre 2010

Mes 50 films les plus attendus de 2011

Une nouvelle année a déjà commencé ! Alors qui dit nouvelle année, dit récapitulatif des prochaines sorties. Si 2010 a laissé quelques cinéphiles plus ou moins sur la marge - personnellement je nuance tout en reconnaissant que 2009 a été plus marquante - 2011 réserve son lot de surprises. Ou en tout cas espérons !
Comédie, drame, action, horreur, documentaire, animation... il y en aura encore pour tous les goûts et de plein d'horizons différents. C'est beau le cinéma, non ?

Sans plus tarder voici mon récapitulatif de mes 50 plus grandes attentes connues à ce jour. Alors oui, 50 c'est beaucoup mais un an c'est pas mal non plus ! Il n'y a évidemment aucun classement, simplement les films qui ont déjà une date de sortie programmée sont répertoriés en premier, les autres en second (d'ailleurs il est probable que certains risquent de ne pas trouver place sur nos écrans français avant la fin de l'année, la suite nous le dira). Evidemment, les films prévus en début d'année et les grosses productions dont la sortie est déjà anticipée sont avantagés dans ce top qui regroupe 12 mois.
Enjoy !

Les films déjà programmés :

Janvier

Somewhere - Sortie le 05/01/2011 | Réalisé par Sofia Coppola
Avec Stephen Dorff, Elle Fanning, Chris Pontius

Après Virigin Suicides, Lost in Translation et Marie-Antoinette, Sofia Coppola revient sur la toile avec Somewhere. Ce nouveau film a remporté le Lion d'or lors de la dernière Mostra de Venise. L'histoire d'un père qui découvre sa fille... de onze ans.

Arrietty le petit monde des chapardeurs - Sortie le 12/01/2011
Réalisé par Hiromasa Yonebayashi
Avec Mirai Shida, Ryunosuke Kamiki, Kirin Kiki

Nouveau film d'animation des studios Ghilbi qui, même s'il n'est pas signé Miyazaki, se fait attendre. Des petits êtres sont appelés les "Chapardeurs" car ils empruntent des objets divers aux être humains pour leurs besoins. Même s'ils doivent rester invisible aux yeux des autres, la petite Arietty aura du mal à la vue d'un garçon... Un récit inspiré d'un roman fantastique pour enfants que l'on espère sublimé, une fois de plus.

The Green Hornet - Sortie le 12/01/2011 | Réalisé par Michel Gondry
Avec Seth Rogen, Cameron Diaz, Jay Chou

Un super-héros sous fond de Mr Hyde et de couleur verte, et un Gondry assez inattendu dans ce genre de films que l'on espère, pour le coup, bien halluciné.

Harry Brown - Sortie le 12/01/2011 | Réalisé par Daniel Barber
Avec Michael Caine, Emily Mortimer, Charlie Creed-Miles

Michael Caine est un ancien marine qui vit dans une banlieue mouvementée de Londres. Discret, évitant au mieux les ennuis, tout change le jour où un ami voisin âgé est agressé puis tué. Il décide alors de prendre le rôle de la police, ici inutile. On espère le résultat subversif, violent et poignant !

Au-delà - Sortie le 19/01/2011 | Réalisé par Clint Eastwood
Avec Matt Damon, Cécile de France, Bryce Dallas Howard

Eastwood c'est un peu comme Woody Allen, sans un de ses films une année parait creuse. Accrocheuse et étonnante, la bande-annonce m'a charmé. Matt Damon campait un médium talentueux jusqu'au jour où il décide d'arrêter, prenant son don pour une malédiction. Et tout ceci pour une grosse attente de ce début d'année.

Les Chemins de la liberté - Sortie le 26/01/2011 | Réalisé par Peter Weir
Avec Colin Farrell, Ed Harris, Jim Sturgess

Une petite troupe de prisonniers parvient à s'échapper d'un camp de travail sibérien. Ensemble, ils parcourront 10 000 kilomètres pour rejoindre l'Inde, alors sous contrôle anglais. Une histoire inspirée de la réalité mise en scène par le papa de The Truman Show et du Cercle des poètes disparus.

Février

Contre toi - Sortie le 02/02/2011 | Réalisé par Lola Doillon
Avec Kristin Scott Thomas, Pio Marmai, Jean-Louis Tribes

Quand un kidnappeur et sa victime tombent lourdement amoureux... Un film français prometteur au duo de tête intéressant. A suivre.

Le Discours d'un roi - Sortie le 02/02/2011 | Réalisé par Tom Hooper
Avec Colin Firth, Geoffrey Rush, Helena Bonham Carter

L'histoire vraie de George VI, père de l'actuelle Reine Elisabeth, qui, souffrant d'un handicap lui empêchant de s'exprimer et s'affirmer publiquement a fait appel à un thérapeute du langage, pour le moins cocasse. Ce dernier, mine de rien, lui aura appris à s'assumer en tant que Roi... pour finalement déclarer la guerre à un certain Hitler. Un projet habile, et autant dire que le trio Firth, Bonham Carter et Rush envoie du lourd.

Tron l'héritage - Sortie le 09/02/2011 | Réalisé par Joseph Kosinski
Avec Jeff Bridges, Olivia Wilde, Garrett Hedlund

Disney fait son propre remake de ce must de la science-fiction, en le dépoussiérant à coup d'IMAX 3D. Visuellement les attentes volent très haut, reste plus qu'a espérer qu'elles seront satisfaites.

Black Swan - Sortie le 09/02/2011 | Réalisé par Darren Aronofsky
Avec Natalie Portman, Mila Kunis, Vincent Cassel

En seulement trois films, Darren Aronofsky est devenu l'un de mes réalisateurs préférés (Pi, Requiem for a dream, The Fountain). Natalie Portman interprète Nina, une jeune danseuse qui n'a qu'un rêve : jouer le rôle principal du Lac des Cygnes que met en scène l'ambigu Thomas (Vincent Cassel). Avec cette adaptation aux allures de conte horrifique, Aronofsky prouvera peut-être une nouvelle fois qu'il est l'un des plus intéressants réalisateurs américains de sa génération.

La Petite Chambre - Sortie le 16/02/2011
Réalisé par Stéphanie Chuat et Véronique Reymond
Avec Michel Bouquet, Florence Loiret Caille

L'histoire d'un homme âgé, refusant d'aller en maison de retraite, les soins de son infirmière à domicile et l'idée que son fils parte loin de lui. Mais bientôt une complicité va naître entre Rose, son infirmière, et ce vieil homme. Un petit film plutôt bien accueilli par la critique et qui s'annonce tendrement bon.

127 heures - Sortie le 23/02/2011 | Réalisé par Danny Boyle
Avec James Franco, Lizzy Caplan, Amber Tamblyn

L'histoire inspirée d'une réelle qui est celle d'un alpiniste retrouvé bloqué dans un canyon pendant cinq jours. Quand c'est Danny Boyle qui s'en charge (Trainspotting, Sunshine, Slumdog Millionaire...), ça devient tout de suite un projet à suivre, que l'on devine déjà lumineux et oppressant au possible.

True Grit - Sortie le 23/02/2011 | Réalisé par Ethan et Joel Coen
Avec Jeff Bridges, Josh Brolin, Matt Damon

Mattie Ross, quatorze ans, est déterminée à rendre justice à son père, tué de sang-froid par le lâche Tom Chaney. Elle engage Rooster Cogburn, un Marshall alcoolique réputé pour avoir la gâchette facile, et décide de l’accompagner. Retour à la chasse à l'homme pour les frères Cohen depuis l'excellent No Country for old men.

Mars

Balada triste de trompeta - Sortie courant mars 2011 | Réalisé par Álex de la Iglesia
Avec Carlos Areces, Antonio de la Torre, Carolina Bang

Le réalisateur du Jour de la bête ou Mes Chers voisins signe ici un étrange drame dans lequel un clown triste de la mort de son père durant la guerre civile espagnole - lui aussi clown jadis - tombe amoureux de la fille de son patron au cirque. La bande-annonce promet déjà un ovni violent et déjanté...

Paul - Sortie le 02/03/2011 | Réalisé par Greg Mottola
Avec Simon Pegg, Nick Frost, Sigourney Weaver

Deux énergumènes anglais partent pour les Etats-Unis... et rencontrent sur leur route un extra-terrestre nommé Paul. Du délire qui s'annonce appréciable par le réalisateur du bon SuperGrave, avec le duo de Shaun of the dead et Hot Fuzz.

Never Let Me Go - Sortie le 02/03/2011 | Réalisé par Mark Romanek
Avec Keira Knightley, Carey Mulligan, Andrew Garfield

Trois jeunes pensionnaires découvrent qu'ils sont des clones créés pour faire don de leurs organes. Alors évidemment ça flaire à plein nez le plus ou moins réussi The Island de Michael Bay... mais le trio de tête à lui seul suffit à attiser la curiosité.

Sans identité - Sortie le 02/03/2011 | Réalisé par Jaume Collet-Serra
Avec Liam Neeson, Diane Kruger, January Jones

Liam Nesson est (encore) dans la merde : il tombe dans le coma suite à un accident de voiture, puis à son réveil se rend compte que quelqu'un a usurpé son identité et cherche à le tuer. Signé par le réalisateur de l'inspiré Esther, on attend de Sans identité qu'il soit un thriller musclé et efficace... et non pas une pale copie du précédent Taken.

Vanishing on 7th Street - 09/03/2011 | Réalisé par Brad Anderson
Avec Hayden Christensen, John Leguizamo, Thandie Newton

Un beau jour, tout le monde semble avoir disparu de la surface de la Terre... tout le monde sauf quelques personnes. Pourquoi eux ? Que sont devenus les autres ? La bande-annonce flaire Je suis une légende à plein nez, mais le réalisateur du brillant The Machinist pourrait créer la surprise.

La Ligne droite - 09/03/2011 | Réalisé par Régis Wargnier
Avec Rachida Brakni, Cyril Descours, Clémentine Célarié

Leïla, après cinq années de prison, retrouve la liberté. Elle va rencontrer Yannick, un jeune athlète qui vient de perdre la vue dans un accident. Le synopsis intéressant du nouveau film de Régis Wargnier, auteur entre autres d'Indochine ou de l'adaptation Pars vite et reviens tard. Après avoir signé un documentaire sur les grands sportifs, il double ici sa passion en fiction.

La Casa Muda - Sortie le 16/03/2011 | Réalisé par Gustavo Hernandez
Avec Florence Colucci, Abel Tripaldi, Gustavo Alonso

Grosse attente de cette année, ce film d'horreur uruguayen avait fait parler de lui à Cannes l'an dernier : le réalisateur s'est donné le pari de le tourner en un plan séquence de 76 minutes avec un appareil photo Canon 5D. Si la prouesse technique sera sans conteste au rendez-vous, croisons les doigts pour que le reste suive et rende déjà démodés [REC] ou Paranormal Activity !

Ma part du gâteau - Sortie le 16/03/2011 | Réalisé par Cédric Klapisch
Avec Karin Viard, Gilles Lellouche, Audrey Lamy

Une mère de famille dunkerquoise, licenciée économique, quitte son mari docker et ses enfants pour "monter" sur Paris et y chercher du travail. Sur place, elle fera la rencontre d'un trader. Le nouveau film du génial Klapisch, réalisateur de L'Auberge espagnole ou Le Péril jeune, qui fait correspondre ici Karin Viard et Gilles Lellouche.

L'Agence - Sortie le 23/03/2011 | Réalisé par George Nolfi
Avec Matt Damon, Emily Blunt, Michael Kelly

Matt Damon tombe fou amoureux d'Emily Blunt, une danseuse étoile. Le problème : de mystérieux hommes l'épient dans le but de le séparer d'elle. Ces hommes font partie de l'agence, dont le but est d'écarter toute personne d'un chemin inverse à son destin. Le thriller tordu du scénariste du dernier Jason Bourne.

Sucker Punch - Sortie le 30/03/2011 | Réalisé par Zack Snyder
Avec Emily Browning, Vanessa Hudgens, Abbie Cornish

Une petite fille internée dans un centre psychiatrique s'invente un monde extraordinaire dans lequel elle s'évade. Même si je déteste 300, j'avais adoré L'Armée des morts et Watchmen semble prometteur. Et la bande-annonce a plutôt de quoi... aguicher.

Plastic Planet - 30/03/2011
Réalisé par Werner Boote

Un documentaire sur l'impact du plastique dans notre vie quotidienne. Étonnant.

Avril

World invasion : Battle for Los Angeles - Sortie le 06/04/2011
Réalisé par Jonathan Liebesman
Avec Aaron Eckhart, Michelle Rodriguez, Michael Peña

Des aliens en plein Los Angeles VS. l'armée américaine. La bande-annonce en clip de musique électro a su attiser la curiosité. Reste plus qu'au film de ne pas passer inaperçu non plus.

Scream 4 - Sortie le 13/04/2011 | Réalisé par Wes Craven
Avec Emma Roberts, Hayden Panettiere, Neve Campbell

Et de 4 pour Wes Craven qui promet un slasher loin de l'auto-parodie délicieuse des deux premiers, mais plus "sérieux" du moins avec plus d'ambition. Et franchement, ça peut marcher.

Devil - 20/04/2011 | Réalisé par John Erick Dowdle
Avec Chris Messina, Joshua Peace, Logan Marshall-Green

Un groupe de personnes coincées dans un ascenseur se rendent compte que le Diable est juste en-dessous d'eux. Attirant ! Le premier scénario de Shyamalan mis en scène par quelqu'un d'autre, en l'occurance l'un des réalisateurs du remake américain copié collé de [REC].

Water for Elephants - 20/04/2011 | Réalisé par Francis Lawrence
Avec Christoph Waltz, Robert Pattinson, Reese Witherspoon

A la mort tragique de ses parents, Robert Pattinson décide de tout plaquer et rejoint les frères Benzini dans un cirque ambulant. Possiblement tendre et intéressant par le réalisateur de Constantine et Je suis une légende.

Hanna - 27/04/2011 | Réalisé par Joe Wright
Avec Saoirse Ronan, Eric Bana, Cate Blanchett

Hanna est une jeune adolescente de 14 ans de l'Europe de l'Est. Elle a été entraînée pour devenir une machine à tuer de sang froid dans un camps de prisonnier de la CIA. Mais Hanna découvre qu'une autre vie est possible lorsqu'elle rentre en contact avec une famille française. On présage le meilleur par l'adaptateur prodige d'Orgueil et Préjugés et Reviens-moi.

Thor - Sortie le 27/04/2011 | Réalisé par Kenneth Branagh
Avec Chris Hemsworth, Natalie Portman, Tom Hiddleston

Nouvelle adaptation Marvel avec cette fois-ci le guerrier Thor, puissant mais arrogant, qui apprendra les vraies valeurs d'un héros en combattant les forces du mal d'Asgard. Blockbuster ambitieux par l'acteur-réalisateur Kenneth Branagh (Dead again, la fresque Hamlet...).

Mai

Tree of Life - Sortie en mai 2011 | Réalisé par Terrence Malick
Avec Brad Pitt, Sean Penn, Jessica Chastain

Énorme attente de cette année, le nouveau film de Terrence Malick a tout l'air de sentir le futur chef d'œuvre. A la mort de son frère, Jack se remémore son enfance. Voilà. Mais comme Malick est sans doute le réalisateur le plus mystérieux aujourd'hui, mais comme tous ses films sont magnifiques (La Balade Sauvage, Les Moissons du ciel, La Ligne rouge et Le Nouveau monde), et comme le casting rejoint Sean Penn et Brad Pitt ; autant dire qu'on peut quasiment y aller les yeux fermés.

Source Code - Sortie le 04/05/2011 | Réalisé par Duncan Jones
Avec Jake Gyllenhaal, Vera Farmiga, Michelle Monaghan

Jake Gyllenhaal est un soldat qui ne cesse de revivre le même moment, le même trajet dans le même train, inlassablement. Le but de la mission : découvrir les coupables de l'attentat commis dans le convoi. Casse gueule mais déjà étonnant, la mise en scène est signée par le réalisateur remarqué de Moon.

Les Femmes de mes amis - Sortie le 04/05/2011 | Réalisé par Hong Sangsoo
Avec Jung-woo Ha, Tae-woo Kim, Ko Hyeon-jeong

Un réalisateur désespéré se sépare avec sa compagne, ne voit plus d'intérêt dans les films qu'il regarde et retrouve son amour d'enfance. Après le très bon Le Pouvoir de la province de Kangwon, Turning Gate ou Woman on the Beach, Hong Sangsoo signe parait-il un film touchant, et drôle.

Pirates des Caraïbes : la Fontaine de Jouvence - Sortie le 18/05/2011
Réalisé par Rob Marshall
Avec Johnny Depp, Penélope Cruz, Ian McShane

Et de quatre pour la saga Disney Pirates des Caraïbes, mais cette fois-ci Gore Verbinski a laissé sa place au créateur de Chicago. Après deux premiers volets très divertissants et un troisième affreusement plat, La Fontaine de Jouvence a un public à convaincre, et mise ainsi sur le renouveau : bye bye Bloom et Knightley, Penélope Cruz rejoint Depp sur le navire. Affaire à suivre.

Juin

Don't Be Afraid of the Dark - 15/06/2011 | Réalisé par Troy Nixey
Avec Katie Holmes, Guy Pearce, Bailee Madison

Une petite fille voit des monstres sous l'escalier de sa nouvelle maison. Nouvelle production Del Toro laissant place à un jeune metteur en scène inconnu, Don't Be Afraid of the Dark pourrait être la surprise épouvante de cette année.

Juillet

Harry Potter et les reliques de la mort - partie 2 - Sortie le 13/07/2011
Réalisé par David Yates
Avec Daniel Radcliffe, Emma Watson, Rupert Grint

Après une première partie réussie, cette seconde risque de tout exploser sur son passage et conclura de toutes les façons une saga populaire unique.

Aout

Super 8 - Sortie le 03/08/2011 | Réalisé par J.J. Abrams
Avec Kyle Chandler, Elle Fanning, Amanda Michalka

Le nouveau mystère d'Abrams, créateur des séries Alias, Lost et Fringe, dont on ne sait... rien. A part que ça s'appelle Super 8 (pour le moment) et que ça risque, après la production Cloverfield, d'envoyer du lourd.

Cowboys & envahisseurs - Sortie le 10/08/2011 | Réalisé par Jon Favreau
Avec Daniel Craig, Olivia Wilde, Harrison Ford

Des cowboys contre des extraterrestres, c'est l'idée complètement décalée du réalisateur d'Iron Man. Alors pour le moment, on ne sait pas trop s'il faut en rire gaiement ou s'en moquer... en attendant de voir.

Octobre

Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne - sortie le 26/10/2011
Réalisé par Steven Spielberg
Avec Jamie Bell, Andy Serkis, Simon Pegg

Choix étonnant de Spielberg d'adapter la très européenne bande-dessinée Tintin, qui se marie au choix moins étonnant désormais de le tourner exclusivement en motion capture. Reste plus qu'à faire confiance au talent de ce grand metteur en scène réputé de bon flaire.

Novembre

Les Lyonnais - sortie le 26/10/2011 | Réalisé par Olivier Marchal
Avec Gérard Lanvin, Tchéky Karyo, Daniel Duval

L'histoire d'Edmond Vidal et Serge Suttel qui, se rencontrant en prison à cause d'un vol idiot de cerises, vont bientôt devenir deux des plus grands bandits des années 70 en France. Mais aujourd'hui, l'âge avancé, Edmond souhaite la rédemption en compagnie de son épouse, ses enfants et petits-enfants qu'il a tant blessé. Mais son ami Serge, lui, souhaite coûte que coûte continuer les affaires. Le film de gangsters français de l'année, par l'ancien flic Olivier Marchal réalisateur du 36 Quai des Orfèvres.

Décembre

Life of Pi - courant décembre 2011 | Réalisé par Ang Lee
Avec Suraj Sharma, Adil Hussain, Irrfan Khan

D'abord passé entre les mains de Shyamalan et Jeunet, c'est finalement Ang Lee (Raison et sentiments, Tigre et dragon, Le Secret de Brokeback Mountain...) qui s'est accaparé de cet important projet mettant en scène l'histoire d'un jeune naufragé en compagnie d'animaux. On attend vivement les premières images !

Les Trois Mousquetaires 3-D - 14 décembre 2011 | Réalisé par Paul W.S. Anderson
Avec Orlando Bloom, Christoph Waltz, Milla Jovovich

L'adaptation du roman d'Alexandre Dumas par un habitué des grosses productions (Mortal Kombat, Resident Evil...) qui réunit un casting intéressant. L'envergure purement commercial du projet ne promet pas des merveilles, mais après tout pourquoi pas.

Les films pas encore programmés précisément :


The Beaver | Réalisé par Jodie Foster
Avec Mel Gibson, Jodie Foster, Anton Yelchin

Un homme trouve une marionnette de castor qu'il ne lâche plus et qu'il traite comme un réel être humain. Connue pour ses talents d'actrice, c'est en fait le troisième film de Jodie Foster. Espérons qu'elle parvienne cette fois à se faire un nom derrière la caméra avec ce film à l'air très attendrissant.

Restless | Réalisé par Gus Van Sant
Avec Mia Wasikowska, Henry Hopper, Schuyler Fisk

Deux adolescents fascinés par la mort : pas de doute c'est du Gus Van Sant une nouvelle fois bien rongé par ses démons. De la part de ce metteur en scène intéressant, on est en droit de s'attendre à du très bon tandis qu'ici il semble avoir basculé dans une forme plus populaire à la Will Hunting. Vivement.

Route Irish | Réalisé par Ken Loach
Avec Mark Womack, Andrea Lowe, Trevor Williams

L'histoire de deux amis agents de sécurité en Irak qui risquent leur vie dans une ville ravagée par la violence. De la part du brillant réalisateur britannique (Family Life, My name is Joe, Le Vent se lève...), on attend un résulat politiquement ciblé et réaliste à outrance.

Rabbit Hole | Réalisé par John Cameron Mitchell
Avec Nicole Kidman, Aaron Eckhart, Dianne Wiest

Un couple perd leur enfant. Comment se reconstruire ? La vie peut-elle encore avoir un sens ? Ça pourrait sentir le pathos mielleux mais avec la présence du réalisateur du sulfureux Shortbus et le duo de protagoniste Nicole Kidman, Aaron Eckhart, le drame sensible et touchant n'est pas loin.

The Murderer (Yellow Sea) | Réalisé par Hong-jin Na

Un homme accepte de tuer quelqu'un pour une somme d'argent qui lui aiderait à subvenir aux besoins de sa famille. Mais le piège se referme petit à petit sur lui... On connait l'efficacité du cinéma coréen, ce film là ne devrait pas échapper à la règle, étant mis en scène par le prodige du premier film The Chaser.

A Dangerous Method | Réalisé par David Cronenberg
Avec Viggo Mortensen, Michael Fassbender, Keira Knightley

Film d'époque pour le curieux David Cronenberg (Scanners, La Mouche, eXistenZ...) sous fond de relation sentimentale et psychanalyse. Si le plot n'attire pas forcément, le casting, lui, est déjà remarquable.

I'm Still Here - The Lost Year of Joaquin Phoenix | Réalisé par Casey Affleck
Avec Joaquin Phoenix, Antony Langdon, Casey Affleck

Le départ annoncé de Joaquin Phoenix sur la toile avant créé l'émoi des cinéphiles alors que l'acteur était en pleine ascension. Mais apparemment, on s'est tout simplement foutu de notre gueule. Pendant ce temps, Casey Affleck a suivi le parcours du frère en s'attelant à son premier long métrage, qui risque bien d'être l'une des plus grandes arnaques de ces derniers temps.

Grave Encounters | Réalisé par The Vicious Brothers

Si l'idée du projet Paranormal Activity est intéressante, le résultat a toujours eu, malgré la suite, un côté frustrant. Grave Encounters reprend le même thème à la sauce espagnole de [REC] en caméra embarquée, ici dans un ancien hôpital psychiatrique réputé hanté. Même si le buzz type Blair Witch est révolu, la bande-annonce fait déjà frémir un bon nombre d'internautes.

My Soul To Take | Réalisé par Wes Craven
Avec Max Thieriot, Denzel Whitaker, Shareeka Epps

L'histoire d'un serial-killer qui ressurgit quinze ans après sa prétendue mort pour tuer les sept enfants nés cette nuit-là. Wes Craven en tant que maitre de l'horreur (La Dernière maison sur la gauche, Les Griffes de la nuit, Scream...) n'étonnerait personne en réalisant un nouveau film efficace avec Scream 4 dans la foulée.

I Spit on Your Grave | Réalisé par Steven R. Monroe
Avec Sarah Butler, Chad Lindberg, Daniel Franzese

Une femme violée prépare sa vengeance... Le remake d'un film controversé des années 70 qui s'annonce bien girl power à la Planète Terreur. Moi, je suis client !

Hobo with a Shotgun | Réalisé par Jason Eisener
Avec Rutger Hauer, Molly Dunsworth, Brian Downey

Lorsqu'un clochard fait régner la justice dans une ville grâce à son fusil à pompe, ça peut donner un putain de film. C'est tout le mal qu'on souhaite à son réalisateur en herbe.

Stone | Réalisé par John Curran
Avec Robert De Niro, Milla Jovovich, Edward Norton

A la veille de prendre sa retraite, Jack Mabry est chargé de revoir le cas de Gerald Creeson dit "Stone", emprisonné pour le meurtre de ses grands-parents. Mais Jack n'est pas convaincu par la défense de Stone. Stone demande alors à Lucetta, sa petite amie, de séduire Jack. Un trio maléfique qui promet avec la présence de Norton, Jovovich et De Niro.

*

Voilà en gros mes attentes les plus certaines, avec certainement quelques oublis possibles tant il est difficile de récapituler un an à l'avance. Pour finir, je n'oublie pas The Man From U.N.C.L.E de Steven Soderbergh, The Divide de Xavier Gens, 13 de Gela Babluani, The Experiment de Paul Scheuring, L'Invention d'Hugo Cabret de Martin Scorsese, Animal Kingdom de David Michod, Minuit à Paris de Woody Allen et Un heureux événement de Rémi Bezançon : les informations sur ces films sont en effet plus rares en ce début d'année.

Et en bonus, les quelques affiches alléchantes de 2011 ;) . Encore bonne année cinéphile à tous !


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