27 novembre 2009

Hard Candy

Premier film de David Slade (qui enchainera avec le bon 30 jours de nuit), Hard Candy avait surpris au Festival du Film de Sitges en 2005 puis à Deauville pour parvenir à se faire distribuer par Metropolitan : une aubaine pour ce film américain indépendant au budget minime, sans tête d'affiche et tourné seulement en 18 jours.Le contexte est simple : une jeune adolescente aguicheuse rencontre l'homme avec lequel elle chat sur le net, va chez lui... pour le séquestrer. Brian Nelson signe un scénario huit-clos absolument renversant. Bavard, il brille cependant dans son approche impersonnelle des personnages. Dans sa direction d'acteur, Slade permet...

21 novembre 2009

Thirst, ceci est mon sang

Le cinéma coréen a ce don de faire des films de genre qui se démarquent des autres. Park Chan-wook, l'un des plus grands (Old Boy, Lady Vengeance...) reprend ici le mythe du vampire pour en faire un film singulier. Le Nosferatu coréen est ici un prêtre, en quête de vertu, qui sacrifie son corps pour une expérimentation médicale, un vaccin test pour un virus mortel. Le vampire ne se fait pas mordre mais le devient par un geste de bonté et de donation de soi. Transformé en le sauvant du virus par une injection de sang, Sang-hyun bascule de la piété aux tentations du charnelle. Devenu le revers de la médaille, son propre Mr Hyde, commence alors...

14 novembre 2009

L'Imaginarium du Docteur Parnassus

Le nouveau film fantastique de Terry Gilliam sort enfin. Le réalisateur de la malchance (le projet Don Quichotte, la mort de Heath Ledger en plein tournage...) a connu ces derniers temps quelques difficultés. L'accueil mitigé de ses deux derniers films, Les Frères Grimm et Tideland, commençait sérieusement à l'éloigner du génie né avec Brazil en 1985. L'Imaginarium de Docteur Parnassus vient en quelque sorte rectifier le tir.Si le film souffre (encore) de quelques longueurs créées par les changements de rythme, (après l'exposition géniale et mystérieuse, la séquence flashback qui vient difficilement s'incruster au milieu du film, un montage...

2012

Après l'apocalypse dans Le Jour d'après, Roland Emmerich enchaine avec... l'apocalypse dans 2012. Il faut dire qu'il a le blockbuster dans la peau : Independance Day, Godzilla, 10 000... Emmerich aime et produit du gros cinéma, gros mais pas forcément grand. Independance Day est certainement son meilleur à la fois dans l'action - toujours impressionnante pour ça pas de problème - mais aussi dans l'humour ravageur (le duo Smith-Goldblum, ou impossible d'oublier cette scène mémorable dans laquelle un clodo sauve l'humanité toute entière à bord d'un avion de chasse...). Le problème dans le cinéma c'est que le phénomène "grosse tête" ne s'accorde...

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